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La Transgression & l'Inexistant
Mehdi Belhaj Kacem
META, 2015, 1ère édition
ISBN : 978-2-9551843-0-1
10€
META, 2015, 1ère édition
ISBN : 978-2-9551843-0-1
10€
La Transgression et l’Inexistant est un livre écrit sous forme d’abécédaire, écrit à l’intention du public anglo-saxon et publié aux éditions Bloomsburry en 2014 (voir le texte de Steve Light dans la rubrique AVBC du site). Il se compose d’une presque trentaine de mots-concepts clés, dont l’intrication organique les uns aux autres exposent le système que MBK travaille depuis une dizaine d’années au titre de L’esprit du nihilisme. Autant dire que sa structure se prête idéalement au format e-book (il suffit de cliquer sur un mot pour être renvoyé au passage afférent, qui peut aller d’une page à cinquante !).
Extrait
Appropriation
L’indice qui marque décisivement l’avènement de l’humanité comme événement est celui de l’appropriation. Cette appropriation est ce que désigne, en très gros, pour nous le syntagme de « Science ». L’homme est l’animal ultra-appropriateur parce qu’il est l’animal de l’astuce proto-scientifique : de la technique et de l’imitation (voir Infra., tekhnè, mimèsis). Mais l’animal est d’ores et déjà un étant sur-appropriateur par rapport aux autres étants, notamment végétaux : là où la plante se contente de recevoir et absorber la lumière et l’eau pour croître avant de dépérir (et toute forme de dépérissement est le trait d’expropriation qui sanctionne inévitablement, on le verra, toute appropriation), l’animal gaspille, par le mouvement en tous sens et l’assimilation surnuméraire du stade purement végétal, mais aussi « alter-animal », son être-là pour obtenir une sur-appropriation de temps et d’espace... Téléchargez le chapitre
Extrait
Appropriation
L’indice qui marque décisivement l’avènement de l’humanité comme événement est celui de l’appropriation. Cette appropriation est ce que désigne, en très gros, pour nous le syntagme de « Science ». L’homme est l’animal ultra-appropriateur parce qu’il est l’animal de l’astuce proto-scientifique : de la technique et de l’imitation (voir Infra., tekhnè, mimèsis). Mais l’animal est d’ores et déjà un étant sur-appropriateur par rapport aux autres étants, notamment végétaux : là où la plante se contente de recevoir et absorber la lumière et l’eau pour croître avant de dépérir (et toute forme de dépérissement est le trait d’expropriation qui sanctionne inévitablement, on le verra, toute appropriation), l’animal gaspille, par le mouvement en tous sens et l’assimilation surnuméraire du stade purement végétal, mais aussi « alter-animal », son être-là pour obtenir une sur-appropriation de temps et d’espace... Téléchargez le chapitre